MARS 2014 : retour sur le fait divers survenu à Bessan

fait divers bessan

Samedi 29 mars, les agents de la fourrière animale ont été sollicités par la Mairie de Bessan pour intervenir chez une quinquagénaire domiciliée près du cimetière. Au total, ils ont évacué et transporté, 87 chiens vivants vers l’enceinte de la fourrière.

Tous ces chiens avaient toujours vécu en meute. Au fil des arrivages, le personnel a du les capturer un par un, puis les  parquer, dans des boxs séparés,  pour qu’ils puissent retrouver une alimentation équilibrée, un minimum d’autonomie et de sociabilité.

Dès le lundi matin, un recensement des animaux a été effectué. Ils ont été toilettés, soignés, il fallait établir la race, le sexe et identifier chaque chien. Golden retriever, bouledogue, yorkshire, bichon, chihuahua, caniche, teckel, épagneul, lhassa…, le travail  fastidieux d’identification achevé, il s’avèrait que quasiment tous sont pucés et qu’ils appartenaient à la propriétaire.

Le jour suivant, les services vétérinaires ont ausculté et effectué un contrôle sanitaire sur chaque animal. Tous les bilans de santé individuels ont été établis. La plupart de ces bêtes ne présentaient pas de grosse pathologie mais ils souffraient de malnutrition et de maladie de peau. Aucune euthanasie n’a été pratiquée.

Après, toutes ses opérations, il devenait urgent d’évacuer les animaux, la structure et les bâtiments de la fourrière animale est prévus à la base pour accueillir une trentaine d’animaux. La gestion des captures journalières et de ce flux supplémentaire devenaient  très complexe.

Dans un formidable élan de solidarité, le Comité de Soutien à la Cause Animale de Béziers et la Fondation 30 millions d’Amis se sont mobilisés. En huit jours, la totalité des chiens a été transférée vers des refuges de la région ou placée en famille d’accueil en vue de futures adoptions.

Après un nettoyage et une désinfection complète du chenil. Les agents de la fourrière animale sont retournés dans la propriété de Bessan, pour enlever les animaux morts restés sur place.

Sept jours après la première évacuation, la découverte d’une petite chienne encore vivante dans une armoire a été une surprise inattendue.